La thérapie brève

Quand notre comportement entretient le problème, malgré nous

La thérapie brève permet de résoudre des problèmes : lorsque vous avez tout essayé et ne voyez plus d’issue, que vous souffrez et que vous êtes prêt à tenter quelque chose de différent.

Nous sommes tous confrontés à des difficultés dans la vie, que nous résolvons seuls la plupart du temps. Mais parfois notre solution ne fonctionne pas, et pourtant nous persistons encore et encore dans la même direction – car cela a fonctionné par le passé, ou que cela nous semble logique. Notre comportement entretient alors le problème, à notre insu.

Comprendre comment fonctionne le problème, dans le présent

La thérapie brève s’attache à comment fonctionne le problème, ici et maintenant, et non pourquoi le problème est là.

C’est une thérapie concrète et pragmatique, où nous décortiquerons comment vous interagissez avec les autres – dans vos échanges, vos comportements, et avec vous-même, et qui intervient (ou pas) dans votre entourage.

Parfois comprendre l’origine du problème peut alléger la souffrance, mais cela ne suffit pas toujours.

Chacun réagit selon sa logique

Chacun a sa propre logique et de bonnes raisons d’agir comme il le fait dans une situation et un contexte donné.

En tant que thérapeute, nous n’avons pas de norme de comment doit être une personne, une famille, un couple, ou une relation de travail.

Nous travaillons sur ce qui est source de souffrance ou d’insatisfaction pour vous. Ce qui est acceptable ou anodin pour un autre est peut-être intolérable pour vous, et réciproquement.

Une thérapie brève, car vous agissez

La thérapie brève n’est pas brève par hasard !

Vous aurez généralement des choses à faire entre chaque séance : cela peut être de la réflexion, de l’observation, ou vivre une expérience. Car le changement a lieu dans la vraie vie, au-delà des séances.

Il s’agira de choses différentes de ce que vous faites déjà, sinon vous ne seriez pas là.

La possibilité d’agir avec l’une des personnes impliquées seulement

L’avantage de travailler sur des relations, c’est que l’on peut agir avec l’une des personnes, sans forcément recevoir toutes les personnes concernées – et c’est bien utile de voir un parent quand l’ado ne souhaite pas consulter, ou bien une des personnes du couple, ou bien une personne au travail sans recevoir son chef…

Je ne peux pas changer l’autre, mais je peux changer ma façon d’agir, et laisser à l’autre la possibilité de peut-être se réajuster. Si l’on touche à un élément du système, le système se rééquilibre de lui-même.

L’hypnose comme outil

L’hypnose fait partie des outils utilisés en thérapie brève, toujours au service de la résolution de problèmes.

Milton Erickson est l’un des pères fondateurs de l’école de Palo Alto et a révolutionné l’hypnose. Sa pratique en tant que psychiatre et psychothérapeute a été beaucoup étudiée. Convaincu que le patient avait en lui toutes les ressources pour s’adapter et évoluer, il lui donnait des exercices sur mesure à faire, et l’amenait à expérimenter le changement avant de le comprendre.

La thérapie brève

Quand notre comportement entretient le problème, malgré nous
Comprendre comment fonctionne le problème, dans le présent
Chacun réagit selon sa logique

La thérapie brève permet de résoudre des problèmes : lorsque vous avez tout essayé et ne voyez plus d’issue, que vous souffrez et que vous êtes prêt à tenter quelque chose de différent.

Nous sommes tous confrontés à des difficultés dans la vie, que nous résolvons seuls la plupart du temps. Mais parfois notre solution ne fonctionne pas, et pourtant nous persistons encore et encore dans la même direction – car cela a fonctionné par le passé, ou que cela nous semble logique. Notre comportement entretient alors le problème, à notre insu.

La thérapie brève s’attache à comment fonctionne le problème, ici et maintenant, et non pourquoi le problème est là.

C’est une thérapie concrète et pragmatique, où nous décortiquerons comment vous interagissez avec les autres – dans vos échanges, vos comportements, et avec vous-même, et qui intervient (ou pas) dans votre entourage.

Parfois comprendre l’origine du problème peut alléger la souffrance, mais cela ne suffit pas toujours.

Chacun a sa propre logique et de bonnes raisons d’agir comme il le fait dans une situation et un contexte donné.

En tant que thérapeute, nous n’avons pas de norme de comment doit être une personne, une famille, un couple, ou une relation de travail.

Nous travaillons sur ce qui est source de souffrance ou d’insatisfaction pour vous. Ce qui est acceptable ou anodin pour un autre est peut-être intolérable pour vous, et réciproquement.

Une thérapie brève, car vous agissez
La possibilité d’agir avec l’une des personnes impliquées seulement
L’hypnose comme outil

La thérapie brève n’est pas brève par hasard !

Vous aurez généralement des choses à faire entre chaque séance : cela peut être de la réflexion, de l’observation, ou vivre une expérience. Car le changement a lieu dans la vraie vie, au-delà des séances.

Il s’agira de choses différentes de ce que vous faites déjà, sinon vous ne seriez pas là.

L’avantage de travailler sur des relations, c’est que l’on peut agir avec l’une des personnes, sans forcément recevoir toutes les personnes concernées – et c’est bien utile de voir un parent quand l’ado ne souhaite pas consulter, ou bien une des personnes du couple, ou bien une personne au travail sans recevoir son chef…

Je ne peux pas changer l’autre, mais je peux changer ma façon d’agir, et laisser à l’autre la possibilité de peut-être se réajuster. Si l’on touche à un élément du système, le système se rééquilibre de lui-même.

L’hypnose fait partie des outils utilisés en thérapie brève, toujours au service de la résolution de problèmes.

Milton Erickson est l’un des pères fondateurs de l’école de Palo Alto et a révolutionné l’hypnose. Sa pratique en tant que psychiatre et psychothérapeute a été beaucoup étudiée. Convaincu que le patient avait en lui toutes les ressources pour s’adapter et évoluer, il lui donnait des exercices sur mesure à faire, et l’amenait à expérimenter le changement avant de le comprendre.

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Gregory Bateson, 1962

Pour en savoir plus sur les origines de la thérapie brève selon l'Ecole de Palo Alto

Un courant scientifique multidisciplinaire

La psychothérapie selon l’Ecole de Palo Alto est un courant de pensée qui s’est développé dans les années 50 à Palo Alto, en Californie (Etats-Unis), sous l’impulsion de Gregory Bateson, un anthropologue et biologiste anglais.

C’est un modèle de résolution de problèmes rigoureux provenant de la recherche et de la mise en commun de penseurs de disciplines scientifiques variées : anthropologues, biologistes, mathématiciens, physiciens, neurologues, psychiatres, économistes…

Gregory Bateson s’entoure de Don Jackson (psychiatre), Paul Watzlawick (psychologue), Dick Fisch (psychiatre), John Weakland (anthropologue et thérapeute) et Jay Haley (expert en communication et thérapeute), et Milton Erickson qui a profondément inspiré cette équipe.

La thérapie systémique et stratégique s’appuie sur plusieurs concepts scientifiques fondamentaux : la théorie de la communication, la cybernétique, la théorie des systèmes, la théorie de l’information, et le constructivisme.

Une approche novatrice de la psychiatrie et de la psychothérapie

La pratique psychiatrique de l’époque fut révolutionnée : au lieu de se focaliser sur l’individu et ses symptômes et pathologies, le travail thérapeutique se concentre sur la relation, et s’attache à comprendre le système et les interactions entre chaque élément du système. Ce sont les débuts de la thérapie familiale.

C’est un article de Gregory Bateson et son équipe en 1956 qui démontra, en premier, l’aspect interactionnel et contextuel (et non seulement intrapsychique) de certaines pathologies. Dans cet article, « Vers une théorie de la schizophrénie », l’équipe évoque la double contrainte (double bind) comme un élément pouvant amener une personne à adopter un comportement considéré comme « fou » car aucune autre option ne lui est possible.

En 1959, Don Jackson crée le Mental Research Institute (MRI) à Palo Alto, où il est rejoint par Paul Watzlawick, Dick Fisch, John Weakland, Jay Haley et une nouvelle venue, Virginia Satir.

En 1967, Dick Fisch crée le premier Centre de Thérapie brève au sein du MRI. Il y travaillera pendant plusieurs décennies avec Paul Watzlawick et John Weakland et de nombreux professionnels venus du monde entier pour s’y former. Ce mouvement né aux Etats-Unis est plus présent aujourd’hui en Europe, notamment en France, en Italie et en Belgique.