Parents / futurs parents :

Pourquoi consulter ?

La thérapie brève peut aider les parents dans leurs relations avec leurs enfants (problèmes de comportement d’un enfant ou d’un adolescent, crises de colères à répétition, gestion des devoirs ou du coucher, conflits dans la fratrie…), et dans leur rôle de parents ou futurs parents : conflit entre les conjoints sur l’éducation ou sur les règles de la famille, épuisement parental ou burn out parental, arrivée d’un nouvel enfant, questionnements pendant la grossesse, accouchement traumatique, deuil périnatal (fausse couche, IVG, IMG), dépression post-partum…

En tant que futurs parents, la grossesse est souvent attendue comme un moment de bonheur et de joie, avec une injonction de la société d’être heureux et de tout réussir parfaitement : la grossesse, la naissance, les premiers mois avec bébé, l’agrandissement de la famille. Mais la réalité est souvent autre et loin de ce qui a été idéalisé, ce qui génère souffrance et culpabilité. Et parfois l’enfant tant attendu n’arrive pas à être conçu ou porté à terme, ou l’enfant tant désiré ne nous comble pas de bonheur.

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En tant que parents, à mesure que l’enfant grandit, les règles du jeu se redéfinissent en permanence, et l’enfant ou l’adolescent teste le cadre. Les parents imposent leur autorité et réaffirment le cadre, ou le font évoluer, et le plus souvent cela fonctionne. Mais parfois la situation s’enlise, et quoi que les parents fassent, c’est peine perdue. Un sentiment d’impuissance se développe : que faire s’il ne fait plus ses devoirs, voire ne va plus en cours ? Que faire face à un enfant qui refuse de s’alimenter ou se met en danger ? Face à ces difficultés, comment sauvegarder la relation et maintenir un lien de qualité ?

Au sein du couple, chacun a son histoire, sa façon d’appréhender les choses, et ne va pas toujours réagir de la même manière, ce qui peut générer des tensions supplémentaires.

Comment se déroule la thérapie ?

Lorsque nous travaillons avec les parents sur des problématiques relationnelles avec un enfant, nous privilégions le plus souvent la thérapie indirecte : nous préférons utiliser les parents comme co-thérapeutes et agir avec eux, sans recevoir l’enfant ou l’adolescent en consultation. Cela permet d’éviter de stigmatiser l’enfant, voire de générer une prophétie autoréalisatrice en lui collant une étiquette. Par ailleurs, l’enfant ou l’adolescent est rarement demandeur d’une thérapie, et le forcer s’avère souvent contre-productif : il peut considérer qu’il va très bien ou qu’il gère à sa façon, ne pas souhaiter en parler pour le moment, ne pas être à l’aise à l’idée de consulter, ou être tout simplement trop petit.

La psychothérapie de l’école de Palo Alto est une thérapie systémique et stratégique, qui permet d’agir avec seulement l’une des personnes concernées, sans recevoir nécessairement toute la famille en consultation : si les parents modifient leur façon d’agir, l’enfant va se réajuster et modifier également son comportement – car tout est interaction. Bien sûr, ce n’est pas toujours simple ni facile de modifier sa façon de faire, et l’enfant va généralement résister, et tester ce changement de comportement des parents « Il dit ça mais n’en pense pas moins… » « J’attends de voir ! » « Encore une nouvelle stratégie pour arriver à ses fins ! ». A un certain point, il peut arriver que l’enfant ou adolescent soit demandeur à son tour de rencontrer le thérapeute.

En fonction de la problématique, il s’avère parfois indispensable de rencontrer l’enfant ou l’adolescent et de travailler avec lui, notamment lorsqu’il souffre de la situation et qu’il est demandeur d’aide. Quelle que soit la volonté des parents d’aider leur enfant, c’est parfois à lui d’agir : cela permet de l’équiper pour l’avenir en lui permettant de réaliser un apprentissage qu’il pourra transposer dans d’autres domaines, et qui pourra lui être utile par la suite si une situation similaire venait à se reproduire.

La thérapie brève est également d’une grande aide pour les parents confrontés à des épreuves comme le deuil périnatal, une dépression post partum, un accouchement traumatique, un burn-out parental, … Ces épreuves sont très difficiles à vivre et douloureuses, et souvent encore taboues dans la société. Lorsque les parents en parlent, ils se sentent souvent incompris. L’entourage qui se veut aidant ne sait pas toujours s’y prendre et quels mots employer : en voulant encourager, consoler, rassurer, et aider à aller de l’avant, il ne fait parfois que raviver la culpabilité, la tristesse, et le sentiment d’échec et de solitude. Avec la psychothérapie de l’école de Palo Alto, nous analysons en douceur et sans jugement, de manière très concrète, ce que les parents ont tenté pour s’en sortir mais qui ne fonctionne pas, et leurs interactions avec l’entourage, afin de leur proposer des pistes différentes et apaiser leur souffrance. Il n’y a pas de recette miracle ou de façon unique de réagir et de traverser ces épreuves : il s’agit de trouver ensemble la voie qui correspond le mieux à chacun et la moins douloureuse.

Zoom sur les crises de colère de l’enfant

Les crises de colère chez l’enfant, que cela soit à 2 ans, 3 ans, 4 ans, ou 10 ans, peuvent transformer la vie d’une famille en enfer. Prise isolément, la crise peut sembler tout à faire gérable : on fait avec, c’est un simple mauvais moment à passer. Mais la répétition des crises, quotidiennement, voire plusieurs fois par jour, les rend insupportables. Enfants et parents sont débordés par les émotions : colère, frustration, culpabilité… Que cela soit lors des devoirs, du bain, du coucher, parfois sans raison apparente, ou une raison qui nous semble tellement anodine (un collant qui gratte, le t-shirt préféré qui est au sale), ou pour un simple « non », la récurrence des crises nous a à l’usure. Et quand on a su gérer les crises des aînés, l’incompréhension et le désarroi sont profonds. A cela vient parfois s’ajouter un questionnement face aux comportements de l’enfant, parfois vécus comme de la provocation : s’agit-il des symptômes d’un trouble de l’opposition ? Souvent, tout a été tenté pour calmer la crise : expliquer, raisonner, gronder, menacer, ignorer, négocier, récompenser, à la manière douce, à la manière forte…

En thérapie brève, nous nous attacherons tout d’abord à décrypter concrètement les crises : quand ont-elles lieu ? Avec qui ? Où ? Que se passe-t-il juste avant ? Quelles sont les interactions entre les personnes présentes (parents, frères et sœurs…) ? Comment se termine la crise ? Que se passe-t-il après ? Quelles sont les émotions ressenties ? Nous construirons ensemble une manière différente d’agir pour désamorcer ces escalades et gérer les crises d’une façon plus apaisée.

Problématiques traitées :

  • Colères / crises à répétition d’un enfant
  • Trouble oppositionnel avec provocation
  • Gestion du coucher difficile
  • Troubles du sommeil : peur de dormir seul, cauchemars, insomnies…
  • Gestion des devoirs
  • Emotions envahissantes chez l’enfant et/ou le parent
  • Conflits dans la fratrie
  • Relations conflictuelles dans la famille
  • Absence de dialogue
  • Problème de comportement de l’enfant : désobéissance, impulsivité, agressivité, conduite à risque…
  • Enurésie
  • Problèmes d’autorité
  • Coparentalité : désaccord sur l’éducation et les règles de vie
  • Deuil périnatal (fausse couche, IVG, IMG…)
  • Difficultés à concevoir un enfant : infertilité, PMA…
  • Arrivée d’un nouvel enfant : stress, anxiété, dépression post partum / baby blues
  • Accouchement traumatique
  • Epuisement parental, burn out parental
  • Enfant avec un déficit de l’attention (TDA / TDAH) ou un trouble autistique (TSA)

Consultation en espagnol / Consultas en español

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Bilingüe español francés, personas hispanas pueden consultarme en su lengua materna, en presencial en el centro de Paris o por videollamada.

Où se trouve le cabinet ?

Le cabinet est situé dans le centre de Paris, dans le 1er arrondissement, près d’Opéra.

Il est facilement accessible par les lignes de métro 1, 3, 7, 8 et 14 aux stations Opéra, Pyramides, Tuileries et Quatre-Septembre, ainsi que par le RER A station Auber et de nombreuses lignes de bus.

Il est également possible de faire des séances en visioconférence.