En thérapie brève, nous n’avons pas de modèle d’une « bonne » relation ou d’un couple « normal ». Nous partons toujours de ce qui est source de souffrance ou d’insatisfaction pour vous. Le danger des idéaux (la « bonne » communication ou la « bonne » vie sexuelle) est qu’ils sont souvent inaccessibles et ne font que nous renvoyer à une succession d’échecs qui engendrent des sentiments de frustration, d’incompétence et de culpabilité.

Avec la psychothérapie de l’école de Palo Alto, nous décortiquons de manière très factuelle comment se passent les interactions : ce que vous avez dit et fait (ou au contraire pas dit ou pas fait), ce que vous avez pensé et ressenti, et comment l’autre a réagi concrètement. C’est la boucle de ces interactions qui nous donne généralement la clé du problème. Car, de même qu’un œil est dans l’incapacité de se voir lui-même, nous ne percevons généralement pas l’ensemble de l’interaction : nous avons tendance à ne voir que ce que l’autre a fait, et nous nous voyons comme réagissant à son comportement.

L’objectif de la thérapie est de réduire la souffrance au quotidien en arrêtant de faire ce qui aggrave la situation, bien malgré nous, et ainsi de nous laisser libres de nos choix. Il est impossible de connaître l’issue de la thérapie à l’avance, notamment dans les problématiques de couples : certains couples restent ensemble et heureux, d’autres décident de rester ensemble sans être particulièrement heureux, mais en trouvant un modus vivendi et en sachant pourquoi ils restent ensemble, certains couples se séparent, d’autres réinventent une relation qui leur est propre.

Pour les thérapies de couples, le format des séances n’est pas prédéfini et alterne en fonction des besoins et de l’avancée de la thérapie : il peut y avoir des séances à deux, des séances individuelles, et des séances mixant les deux formats. Dans le cas où seul l’un des partenaires souhaite faire une thérapie, il est possible d’inviter ponctuellement l’autre partenaire à venir (s’il l’accepte).